Seminaire ‘Migration Et Developpement’ Centre De Developpement De L'Ocde, Paris (France) 17–19 février 1987

Published date01 June 1987
AuthorJ. Conde
DOIhttp://doi.org/10.1111/j.1468-2435.1987.tb00582.x
Date01 June 1987
In
formation
SEMINAIRE 'MIGRATION ET DEVELOPPEMENT'
CENTRE DE DEVELOPPEMENT DE L'OCDE,
PARIS (FRANCE)
17-19 fkvrier 1987
Le
Centre de Wveloppement a organil un
stminaire conjoint avec le CIM et le CICRED
sur le thtme 'Migration et Dkveloppement'.
Deux sujets ont tte retenus
:
l'impact des migra-
tions internationales sur les pays du Tiers Mon-
de et l'impact des migrations internationales sur
les pays receveurs.
L'impact des migrations internationales sur les
pays en developpement (Resultats des travaux
de recherche deja effectues)
Trente trois communications ont ete recues sur
le premier sujet montrant l'inte&t que les cher-
cheurs ont
port6
a
ce
sujet. Une division volon-
taire avait ete faite afin d'examiner tout d'abord
les probltmes de dtfinition et de mesure, les
questions thkoriques et les problbmes politiques,
ensuite l'impact des differents types de migra-
tion
:
migrations temporaires et saisonnieres,
migrations clandestines ou illkgales, migration
des spkcialistes de passage, migration perma-
nente, migration de retour, exode de compkten-
ces, rtfugies et enfin l'impact des remises
opk-
rees
par
ces
differents types
de
migrants sur le
developpement des pays du Tiers Monde.
Ces differents types de migrations ont plus
ou
moins d'impact
sur
les pays en developpement.
Parmi ceux-ci, certains, d'une facon explicite ou
tacite, favorisent l'emigration pensant de la sorte
Mneficier d'une formation professionnelle de
leurs migrants, rtduire leur ch6mage et amtlio-
rer la balance des paiements a travers les
trans-
ferts monetaires.
Des
etudes empiriques ont
montre que les migrants de retour n'avaient
acquis aucune formation professionnelle. Em-
ployes
dans
des occupations qui n'exigent aucu-
ne qualification ils retournent la plupart du
temps avec leur formation de depart. Dautres
etudes ont montre que les quelques industries
implant& dans les pays de depart
se
trouvaient
en difficultk
a
cause du manque de main-d'oeu-
we
qualifike
:
les ouvriers form& prtEraient
tmigrer a la recherche d'un salaire plus tlevt.
Ceci pourrait
etre
une
source
de
ch6mage
ou
de
sous-emploi
pour
les travailleurs restes au pays.
Ce
c6te ntgatif peut &tre compend par une
bon-
ne utilisation des transferts
op6rks
par les mi-
grants.
Ces
transferts sont potentiellement crea-
teurs d'emplois a travers les projets qu'ils gene-
rent et les depenses locales qu'ils occasionnent.
Les
faits observts indiquent que la grande partie
des transferts est utilide
dans
les dtpenses de
premiere nkxssitt
pour
les familles resttes au
pays,
dans
les dtpenses de prestige,
dans
le rem-
boursement des dettes, dans la construction et
l'kducation. Une infime partie est investie dans
des projets productifs. Pour que les transferts
profitent aux pays de depart
il
faudrait que
ceux-
ci posdent un systeme financier capable de
canaliser cette Cpargne vers des activites produc-
tives lesquelles contribueraient
a
la croissance
kconomique globale comme tout autre stimu-
lant externe.
Sans
ce
prkalable, les transferts ne
peuvent rien apporter au dtveloppement.
Certains pays asiatiques qui ont une
main-
d'oeuvre abondante ont pu tirer profit de l'tmi-
gration de leur main-d'oeuvre. Certaines condi-
tions Ctaient remplies au prkalable
dans
ces
pays
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